Tout au long de la préparation de la COP26, il était clair que cette "Conférence des parties" allait être déterminante.

Le dernier rapport d'évaluation du GIEC a démontré scientifiquement que nous nous dirigeons vers un réchauffement climatique de 2 à 3°C. Pour limiter le réchauffement à 1,5°C degrés, nous devons réduire de moitié nos émissions au niveau mondial.

Le calendrier et cette ambition sont absolument essentiels. Et ce sont les dirigeants mondiaux et les chefs d'entreprise qui doivent s'engager à agir dès maintenant.

Hier, j'ai eu l'honneur de pouvoir m'adresser aux ministres des transports lors de la COP26 et de présenter un “'Appel à l'action" au nom du Corporate Partnership Board (CPB) du Forum international des transports (FIT), avec un autre pionnier de l'e-mobilité, Avinash Rugoobor, d'Arrival. Dans cet "Appel à l'action" des chefs d'entreprise, nous avons souligné 6 points clés pour décarboniser le secteur du transport, notamment au niveau des exigences financières et de la réglementation, des besoins infrastructurels et la nécessité d'une collaboration encore plus étroite et continue entre les secteurs privé et public. Plus d'informations peuvent être trouvées ici. J'ai également eu l'occasion de partager le point de vue de TIER au sujet du leadership climatique.

Dans cette optique, je suis heureux d'annoncer que nous nous sommes engagés dans l'initiative Science-Based Targets (SBTi), qui vise à encourager l'action climatique dans le secteur privé en aidant les entreprises à fixer des objectifs de réduction des émissions de carbone, conformément aux objectifs des Accords de Paris (1).

Dans notre quête d'une réduction drastique des émissions vers le zéro net, nous avons fixé des objectifs ambitieux, tant en termes de portée que de calendrier. C'est pourquoi nous allons réduire:

• nos émissions absolues dans les champs d'application 1 et 2 de 50 % supplémentaires d'ici 2026 par rapport à l'année de référence 2020. Ces émissions comprennent toutes les émissions provenant de la consommation d'énergie et d'électricité de tous nos véhicules d'exploitation, bureaux et entrepôts ; et
• l'intensité des émissions liées à la production et à la logistique en amont par véhicule de notre flotte : 50 % d'ici 2026 par rapport à l'année de référence 2020. Ces émissions de portée 3 représentent près de 90 % de l'empreinte carbone totale de notre entreprise. De surcroît, en ce qui concerne les émissions de portée 3, nous nous engageons à collaborer étroitement avec nos partenaires de la chaîne d'approvisionnement (au moins 70 % des émissions) afin de fixer des objectifs scientifiques sur l'ensemble de notre chaîne de valeur.

Qui plus est, nous sommes sur la bonne voie afin d’atteindre ces objectifs et avons déjà mis en œuvre un grand nombre de mesures de réduction des émissions. Entre 2019 et 2020, nous avons réduit les émissions de portée 1 et 2 de deux tiers en termes absolus. Nous y sommes parvenus grâce à un modèle d'opération verte comprenant des batteries interchangeables sur l'ensemble de nos flottes, l’utilisation à 100 % d'énergie renouvelable dans toutes nos installations ainsi qu’ une flotte d'opérations de plus en plus électrifiée (en utilisant des e-vans et des vélos cargos au lieu de véhicules à moteur à combustion interne). Dans le cadre du champ d'application 3, nous avons également réduit de 70 % nos émissions dans le domaine de la logistique en transportant et en distribuant nos véhicules principalement par fret ferroviaire et routier (plutôt que par transport aérien). Grâce à toutes ces mesures, nous avons réussi à découpler de manière significative le taux de croissance de nos émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre en l'espace d'un an seulement.

Je l'ai déjà dit et je le répète aujourd’hui : c'est maintenant que nous devons agir. La COP26 me laisse plein d'espoir et nous jouerons certainement notre rôle dans la décarbonisation du transport urbain et dans la réalisation de l'objectif d'un avenir sans émissions. Rejoignez-nous sur ce chemin.

#ChangeMobilityForGood

(1) Limiter le réchauffement à bien moins de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour limiter le réchauffement à 1,5°C.